mardi 26 mai 2009

Autosatisfaction

Le mois dernier, j'ai participé à un concours photo organisé conjointement par le Parc Marin d'Iroise, l'École navale de Lanvéoc et Le pays du Menez-Hom atlantique, le thème était : "L'estran, la mer, les hommes". Je n'ai pas gagné de prix, mais parmi les 300 clichés qu'ils ont reçus, l'une des miennes à été sélectionnés avec 39 autres pour réaliser une exposition (voire un livre). Dans un premier temps l'expo devrait aller à Crozon et au Conquet ensuite ?

On avait droit à 3 photos, voici les 2 autres clichés que j'avais envoyés :

samedi 23 mai 2009

P'tite connerie vite fait II

Walking on the Moon :

Je présente mes excuses auprès de toutes les lectrices féminines, je n'ai pas choisi le titre de la vidéo (et ne peux pas le changer) c'eût très bien pu être un mec.





Tour de magie :

Tour classique de la personne découpée, mais où le truc est dévoilé à la fin... pour ceux qui préfère garder le mystère n'allez pas jusqu'au bout de la vidéo (pour moi sur celui là il me restait peu de doutes et c'est intéressant de voir comment ils l'exécutent).

mercredi 20 mai 2009

Jadis

Restons dans la littérature avec une nouvelle de Guy de Maupassant, découverte il y a quelques mois déjà mais que j'm'étais dit que j'publierai sur ce blog, ayez le courage de la lire, elle n'est pas si longue, je vous laisse juge... Et à suivre, mais sans aucun lien, comme ça fait longtemps que j'en ai pas mis, une petite fée de ma création.

Guy de Maupassant : Jadis. Texte publié dans Le Gaulois du 13 septembre 1880 sous une première forme, Conseil d'une grand-mère, puis sous une seconde forme, Jadis, dans Gil Blas du 30 octobre 1883 sous la signature de Maufrigneuse.
Numérisation et mise en forme HTML (13 octobre 1998) : Thierry Selva



JADIS

Le château, de style ancien, est sur une colline boisée ; de grands arbres l'entourent d'une verdure sombre, et le parc infini étend ses perspectives tantôt sur des profondeurs de forêt, tantôt sur les pays environnants. A quelques mètres de la façade se creuse un bassin de pierre où se baignent des dames de marbre ; d'autres bassins étagés se succèdent jusqu'au pied du coteau, et une source emprisonnée fait des cascades de l'un à l'autre. Du manoir, qui fait des grâces comme une coquette surannée, jusqu'aux grottes incrustées de coquillages, et où sommeillent des Amours d'un autre siècle, tout en ce domaine antique a gardé la physionomie des vieux âges ; tout semble parler encore des coutumes anciennes, des moeurs d'autrefois, des galanteries passées et des élégances légères où s'exerçaient nos aïeules.
Dans un petit salon Louis XV, dont les murs sont couverts de bergers marivaudant avec des bergères, de belles dames en panier et des messieurs galants et frisés, une toute vieille femme, qui semble morte aussitôt qu'elle ne remue plus, est presque couchée dans un grand fauteuil et laisse pendre de chaque côté ses mains osseuses de momie. Son regard voile se perd au loin par la campagne comme pour suivre à travers le parc des visions de sa jeunesse. Un souffle d'air, parfois, arrive par la fenêtre ouverte, apporte des senteurs d'herbe et des parfums de fleurs, il fait voltiger ses cheveux blancs autour de son front ridé et des souvenirs vieux dans son coeur.
A ses côtés, sur un tabouret de velours, une jeune fille, aux longs cheveux blonds tressés sur le dos, brode un ornement d'autel.
Elle a des yeux rêveurs, et, pendant que travaillent ses doigts agiles, on voit qu'elle songe.
Mais l'aïeule a tourné la tête.
- Berthe, dit-elle, lis-moi donc un peu les gazettes, afin que je sache encore quelquefois ce qui se passe en ce monde. La jeune fille prit un journal et le parcourut du regard :
- Il y a beaucoup de politique, grand-mère, faut-il passer ?
- Oui, oui, mignonne. N'y a-t-il pas d'histoires d'amour ? La galanterie est donc morte, en France, qu'on ne parle plus d'enlèvements, ni de combats pour les dames, ni d'aventures comme autrefois !
La jeune fille chercha longtemps.
- Voilà, dit-elle, c'est intitulé : "Drame d'amour."
La vieille femme sourit dans ses rides.
- Lis-moi cela, dit-elle.
Et Berthe commença.
C'était une histoire de vitriol. Une dame, pour se venger de la maîtresse de son mari, lui avait brûlé les deux yeux. Elle était sortie des assises acquittée, innocentée, félicitée, aux applaudissements de la foule.
L'aïeule s'agitait sur son siège et répétait :
- C'est affreux, mais c'est affreux, cela ! Trouve-moi donc autre chose, mignonne.
Berthe chercha, et plus loin toujours aux tribunaux, se mit à lire : "Sombre drame." Une jeune fille de vertu trop mûre s'était laissée choir tout à coup entre les bras d'un jeune homme, et, pour se venger de son amant dont le coeur était volage et la rente insuffisante, lui avait tiré à bout portant quatre coups de revolver.
Deux balles étaient demeurées dans la poitrine, une dans l'épaule, l'autre dans la hanche. Le monsieur resterait estropié toute sa vie. La jeune fille avait été acquittée aux applaudissements de la foule, et le journal maltraitait fort ce séducteur de vierges faciles.
Cette fois la vieille grand-mère se révolta tout à fait, et, la voix tremblante :
- Mais vous êtes donc fous aujourd'hui, vous êtes fous. Le bon Dieu vous a donné l'amour, la seule séduction de la vie ; l'homme y a mêlé la galanterie, la seule distraction de nos heures, et voilà que vous y mettez du vitriol et du revolver, comme on mettrait de la boue dans un flacon de vin d'Espagne !
Berthe ne paraissait pas comprendre l'indignation de son aïeule.
- Mais, grand-mère, cette femme s'est vengée. Songe donc, elle était mariée, et son mari la trompait.
La grand-mère eut un soubresaut.
- Quelles idées vous donne-t-on, à vous autres, jeunes filles d'aujourd'hui ?
Berthe répondit :
- Mais le mariage, c'est sacré, grand-mère.
L'aïeule tressaillit en son coeur de femme née encore au grand siècle galant.
- C'est l'amour qui est sacré, dit-elle. Écoute, fillette, une vieille qui a vécu trois générations et qui en sait long, bien long sur les hommes et sur les femmes. Le mariage et l'amour n'ont rien à voir ensemble. On se marie pour fonder une famille, et on forme une famille pour constituer la société. La société ne peut pas se passer du mariage. Si la société est une chaîne, chaque famille en est un anneau.
Pour souder ces anneaux-là, on cherche toujours les métaux pareils. Quand on se marie, il faut unir les convenances, combiner les fortunes, joindre les races semblables, travailler pour l'intérêt commun qui est la richesse et les enfants. On ne se marie qu'une fois, fillette, et parce que le monde l'exige ; mais on peut aimer vingt fois dans sa vie, parce que la nature nous a faits ainsi. Le mariage ! c'est une loi, vois-tu, et l'amour, c'est un instinct qui nous pousse tantôt à droite, tantôt à gauche. On a fait des lois qui combattent nos instincts, il le fallait ; mais les instincts toujours sont les plus forts, et on a tort de leur résister, puisqu'ils viennent de Dieu, tandis que les lois ne viennent que des hommes.
Si on ne poudrait pas la vie avec de l'amour, le plus d'amour possible, mignonne, comme on met du sucre dans les drogues pour les enfants, personne ne voudrait la prendre telle qu'elle est.
Berthe, effarée, ouvrait ses grands yeux ; elle murmura :
- Oh ! grand-mère, grand-mère, on ne peut aimer qu'une fois !
L'aïeule leva vers le ciel ses mains tremblantes comme pour invoquer encore le dieu défunt des galanteries.
Elle s'écria, indignée :
- Vous êtes devenus une race de vilains, une race du commun.
Depuis la Révolution, le monde n'est plus reconnaissable. Vous avez mis de grands mots partout ; vous croyez à l'égalité et à la passion éternelle. Des gens ont fait des vers pour vous dire qu'on mourait d'amour. De mon temps on faisait des vers pour nous apprendre à aimer beaucoup. Quand un gentilhomme nous plaisait, fillette, on lui envoyait un page. Et quand il nous venait au coeur un nouveau caprice, on congédiait son dernier amant, à moins qu'on ne les gardât tous les deux.
La jeune fille, toute pâle, balbutia :
- Alors les femmes n'avaient pas d'honneur ?
La vieille bondit :
- Pas d'honneur ! parce qu'on aimait, qu'on osait le dire et même s'en vanter ? Mais, fillette, si une de nous, parmi les plus grandes dames de France, était demeurée sans amant, toute la cour en aurait ri. Et vous vous imaginez que vos maris n'aimeront que vous toute leur vie ? Comme si ça se pouvait, vraiment !
Je te dis, moi, que le mariage est une chose nécessaire pour que la société vive, mais qu'il n'est pas dans la nature de notre race, entends-tu bien ? Il n'y a dans la vie qu'une bonne chose, c'est l'amour, et on veut nous en priver. On vous dit maintenant : "Il ne faut aimer qu'un homme", comme si on voulait me forcer à ne manger toute ma vie que du dindon. Et cet homme-là aura autant de maîtresses qu'il y a de mois dans l'année !
Il suivra ses instincts galants, qui le poussent vers toutes les femmes, comme les papillons vont à toutes les fleurs ; et alors, moi, je sortirai par les rues, avec du vitriol dans une bouteille, et j'aveuglerai les pauvres filles qui auront obéi à la volonté de leur instinct ! Ce n'est pas sur lui que je me vengerai, mais sur elles ! Je ferai un monstre. Je ferai un monstre d'une créature que le bon Dieu a faite pour plaire, pour aimer et pour être aimée !
Et votre société d'aujourd'hui, votre société de manants, de bourgeois, de valets parvenus m'applaudira et m'acquittera. Je te dis que c'est infâme, que vous ne comprenez pas l'amour ; et je suis contente de mourir plutôt que de voir un monde sans galanteries et des femmes qui ne savent plus aimer.
Vous prenez tout au sérieux à présent ; la vengeance des drôlesses qui tuent leurs amants fait verser des larmes de pitié aux douze bourgeois réunis pour sonder les coeurs des criminels. Et voilà votre sagesse, votre raison ? Les femmes tirent sur les hommes et se plaignent qu'ils ne sont plus galants !
La jeune fille prit en ses mains tremblantes les mains ridées de la vieille :
- Tais-toi, grand-mère, je t'en supplie. Et à genoux, les larmes aux yeux, elle demandait au ciel une grande passion, une seule passion éternelle, selon le rêve nouveau des poètes romantiques, tandis que l'aïeule la baisant au front, toute pénétrée encore de cette charmante et saine raison dont les philosophes galants emplirent le dix-huitième siècle, murmura :
- Prends garde, pauvre mignonne, si tu crois à des folies pareilles, tu seras bien malheureuse.



mardi 19 mai 2009

J'les avais oublié ceux-là...

Pour ceux qui aiment les citations

Oups, j'avais oublié de mettre les récapitulatifs de celles de février, mars & avril :

C'hwevrer :

Guy de Maupassant « Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé. »

Fontenelle (Bernard Le Bovier de) « Si je tenais toutes les vérités dans ma main, je me donnerais bien garde de l’ouvrir pour les découvrir aux hommes. »

Philip Sidney « Il aime en vérité, celui qui tremble de dire son amour. »

Pierre Moliva « Photographier c'est tendre un piège. Soit on met en place la trappe et on attend que la victime tombe dedans, et on appelle cela du reportage ;
soit on déplace la trappe pour qu’elle tombe dedans à coup sur, et on parle d'art. »

Diderot « Dure comme tout ce qui t’environne, jouis doucement comme tout ce qui t’environne, laisse aller les heures, les journées, les années. Et passe comme tout ce qui t’environne : voilà la leçon continue de la nature. »

Machin Machine « On est au dénouement et c'est tant mieux, je m'ennuie de nos sentiments. »

Guy de Maupassant « Le baiser est la plus sûre façon de se taire en disant tout. »

Alain « Ce sont les passions et non les intérêts qui mènent le monde. »

Diderot « C’est la passion et le vice qui animent les compositions du peintre, du poète et du musicien. »

Chamfort (de) « Le philosophe qui veut éteindre ses passions ressemble au chimiste qui voudrait éteindre son feu. »

Shakespeare « Le temps n’a pas la même allure pour tout le monde. »

Meurzh :

Mathurin Régnier « Les fous sont aux échecs les plus proches des rois. »

Certenais « L'humour, c'est l'amour d'entendre rire les gens qu'on aime. »

Alain « Nous respectons la raison, mais nous aimons nos passions. »

Dumas Alexandre « Il y a des services si grands qu'on ne peut les payer que par l'ingratitude. »

Geluck Philippe « J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps... Il a appris à nager.. »

Tavernier Christophe « Nous ne devrions pas craindre la différence, le plus à craindre c'est l'indifférence... »

Henri Miller « Je n'ai rien à faire avec la machinerie grinçante de l'humanité, j'appartiens à la Terre. »

Ebrel :

Machin Machine « Six pieds sous terre et c'est pareil
J'ai dans mon nez bien plus de ver(re)s qu'il n'en faut. »

Mayer « L'humour est un déguisement sous lequel l'émotion peut affronter le monde extérieur. »

Rivarol « Il est plus facile à l'imagination de se composer un enfer avec la douleur qu'un paradis avec le plaisir. »

Rostand Jean « Le masculin est mêlé de féminité, le féminin est pur. »

Les envahisseurs sont parmi nous

Comme j'ai piqué une vidéo à Pample Gyver sur facebook, pour ceux qui n'y vont pas en voici une piquée à Julien :

ILS SONT PARMI NOUS "les envahisseurs"


et puis une ch'tite blaque à la con (forcément) :

À l'étranger, une enseignante en français expliquait à sa classe que dans la langue française les noms, contrairement à l'anglais, sont désignés au masculin et au féminin.

Par exemple : maison est féminin... une maison ; crayon par contre, est masculin....un crayon.

Un élève demanda à l'enseignante, quel genre est donc le nom ordinateur. Au lieu de donner la réponse, l'enseignante sépara la classe en deux groupes, garçons et filles, et leur demanda de décider par eux-mêmes si ordinateur est masculin ou féminin.

Elle demanda à chaque groupe de donner 4 bonnes raisons pour appuyer sa recommandation.

Les garçons décidèrent à l'unanimité que ordinateur est définitivement féminin (la ordinateur) parce que:
1. Personne autre que son créateur ne comprend sa logique intérieure ;
2. Le langage de base que les ordinateurs utilisent avec d'autres ordinateurs, est incompréhensible pour tout le monde ;
3. Même la plus petite erreur est gardée en mémoire vive à long terme pour être ramenée à la surface plus tard ;
4. Aussitôt que vous utilisez régulièrement une ordinateur, vous vous exposez à dépenser la moitié de votre chèque de paie pour des accessoires pour elle.

Le groupe de filles, toutefois, conclut que l'ordinateur est masculin parce que:
1. Afin d'accomplir quoique ce soit avec lui, tu dois l'allumer ;
2. Il est bourré de matériel de base, mais ne peut penser par lui même ;
3. Il est sensé régler beaucoup de problèmes, mais la moitié du temps, il est le problème lui-même ;
4. Aussitôt que tu en utilises un régulièrement, tu réalises que si tu avais attendu un peu, tu aurais obtenu un meilleur modèle.

Les filles ont gagné !

lundi 18 mai 2009

Comme j'ai le temps de lire en ce moment...

J'ai terminé "Traque en haute mer" roman de François Ferbos, un polar écrit par un flic qui se passe en Bretagne et sur la mer, comme son nom l'indique, donc en bateau. Peut-être pas de la grande littérature, mais j'ai bien accroché et l'ai lu en 3 soirées, un bon polar facile à lire (avec en plus un glossaire des termes nautiques utilisés à la fin du bouquin ; ça sert bien pour les néophytes). Un "boat-movie" un peu dans la veine du "Le Cercle celtique" ou du "Tueur des mers" ou encore de "Calme blanc" pour ceux qui connaissent et pour ceux qui ne connaissent pas ces 3-là vous pouvez y aller "les yeux fermés" ;-)).

J'ai aussi terminé, depuis, le cèlèbre "Le vieil homme et la mer" du non moins célèbre Ernest Hemingway. Une soirée de lecture, ou l'affrontement d'un vieux pécheur et d'un gros espadon, les luttes, les espoirs, les désillusions, l'humilité et la vie qui continue malgré tout...

La réalité sur Facebook

Piqué sur le mur de Pample Gyver, pour ceux qui ne l'ont pas vu ça vaut le coup :

mardi 12 mai 2009

P'tit extrait croisé hier soir dans ma lecture

"Il pensait que dans n'importe quelle situation, il y avait toujours quelque chose à faire, toujours quelque chose à essayer, et que rien n'était jamais désespéré. C'était son credo, et pour illustrer cette conviction, il adorait raconter la légende des deux petites grenouilles qui, attirées par la bonne bonne odeur, tombent dans un saladier plein d'huile d'olive. Elles tentent à de multiples reprises de sortir du saladier en escaladant le bord mais glissent et invariablement retombent dans l'huile. Elles nagent dans l'huile et nagent encore, sans aucun espoir de pouvoir sortir du saladier. Toutes deux sont à bout de forces, et l'une d'elle décide d'abandonner la lutte, de cesser de nager et se laisse mourir de noyade, malgré les exhortations de la seconde. La seconde, elle, décide de continuer à nager, à nager sans raison, sans espoir apparent, ou rationnel, mais à nager quand même jussu'au bout de ses forces pour ne pas renoncer, ne pas abandonner. Elle nage énergiquement, durant des heures et des heures, de ses petites pattes palmées, lorsque subitement, sous l'effet du brassage, l'huile se transforme en mayonnaise, prend de la consistance, ce qui lui permet de prendre appui et d'escalader le bord du saladier..."

"Traque en haute mer", p. 48, François Ferbos, 2009, ed. Le Télégramme.

Même si elle ne reflète pas le livre, à part la pugnacité du personnage principal ; Vincent Laffargue, j'aime bien cette citation pour son côté un peu amusant voire ridicule mais en même temps empreint de vérité.


mardi 5 mai 2009

La crise risque-t-elle de toucher tout le monde ?

M'étonnerais mais ça fait sourire (merci Janine pour les images et si vous voulez en voir d'autres allez sur le site de Karine Villard, auteure de ces fakes) :