mardi 30 décembre 2008

seymourensis campanulae glaucaunii



atome n. m.
1. CHIM Plus petite quantité d’un corps simple (de 0,1 à 1 millionième de millimètre) qui puisse entrer dans une combinaison. ¶ PHYS Système de particules dont les plus massives (électrons) forment un «cortège» autour du noyau. ¶ Par ext. L’atome: l’énergie atomique; ses applications. L’atome dans le Marché commun.
2.
Fig. Quantité minuscule. Il n’a pas un atome de bon sens.
3. PHILO Atomes crochus: dans le système de Démocrite et d’Épicure, atomes qui peuvent s’accrocher les uns aux autres de façon à former les corps, la matière. ¶ Fig. Atomes crochus entre deux personnes, affinités qui les rapprochent.
© Hachette Multimédia / Hachette Livre, 1999

mercredi 24 décembre 2008

Un conte de Noël.

Ceci n'est pas vraiment un conte de Noël, mais je l'ai découvert cette semaine au cours d'une de mes lectures et il présente un côté magique qui s'accorde bien avec cette magie ambiante.
Il s'agit d'une nouvelle de Frederic Brown, parue en France dans le recueil "Lune de miel en enfer", elle a pour titre original "Too far" et est parue en septembre 1955 dans The Magazine of Fantasy and Science Fiction. Ici elle s'appelle :


Rien ne cerf de courir.

R. Austin Wilkinson était un bon vivant, typique de la bonne société de Manhattan, un grand coureur de jupons et un forcené du calembour. Un exemple ? Il était incapable d'aborder son passe-temps favori sans dire : "Femmes, je suis un loup, gare à vous ! mais pas un loup-garou."
Douloureuse à entendre pour ses amis, cette plaisanterie était néanmoins, en un sens conforme à la vérité : Wilkinson n'était pas un loup-garou, mais un cerf-garou.
Chaque semaine, il passait une ou deux soirées à Central-Park, où il se transformait en cerf et se délectait à cabrioler et à courir.
Il courait évidemment le risque d'être reconnu. Mais (s'adonnant aux calembours jusque dans ses pensées intimes) il se disait que c'était un risque qui valait bien d'être couru.
Chose étrange, jamais il n'avait songé à combiner les joies de la course aux jupons avec celles de la cerfitude.
Jusqu'à ce qu'un soir, il y songea. Rien ne cerf de courir, se dit-il, il faut séduire à point. Une fois venue, l'idée ne le quitta plus. Wilkinson partit donc au galop vers le zoo de Central Park, dont il longea l'enceinte jusqu'à ce que son subtil odorat de cerf lui dise "nous y voilà !"
Il se changea en homme pour procéder à l'escalade et, dès qu'il fut retombé dans l'enclos d'une ravissante biche, il se métamorphosa à nouveau en prestigieux dix-cors.
Elle dormait. Il la poussa doucement et murmura une proposition malhonnête. La biche ouvrit de grands yeux et sursauta :
"Non ! dit-elle. Non et non. Dix fois, non.
- Dix fois ? Pourquoi pas douze !" Il lui lança un regard concupiscent et murmura : "allons ma biche, n'en faites pas tout un faon !"
En un sens, il était allé trop loin.
Il aurait sans doute pu se permettre les plus échevelées faontaisies si sa biche n'avait été qu'une biche, mais celle-ci était une garou-biche, variété de cervidés femelles qui savent se changer en humaines. Sorcière, pour tout arranger.
Elle se tranforma donc prestement en dame, courut vers le mur d'enceinte et l'escalada avec grâce. Il se changea aussitôt en homme et partit à sa suite. Aussitôt, elle lui jeta un sort qui le remétamorphosa en cerf, sans qu'il puisse jamais retrouver forme humaine.
Si vous avez l'occasion de visiter le zoo de Central Park, vous pourrez y voir un cerf au regard triste. C'est Wilkinson.
Sa tristesse se comprend, bien que la garou-biche, qui est maintenant une danceuse étoile du ballet de New-York ("gracieuse comme une biche" si on en croit les critiques), vienne parfois lui rendre visite la nuit, recouvrant à ces occasions son apparence naturelle.
Et quand Wilkinson supplie de le libérer, elle lui sourit gentiment, et lui répond qu'il n'en est pas question, qu'elle est de nature économe et qu'elle le garde en tant que cerf.

JOYEUX NOËL

vendredi 19 décembre 2008

Vacances de Noël

Voici venir les vacances de Noël, souvent arrosées et peu reposantes s'il en est, alors si vous désirez aller boire un verre, observez bien le diagramme suivant avant d'y aller, il explique ce qui se passe dans le cerveau d'un homme et dans celui d'une femme après la question : "On va boire un verre ?" :


Puis, il serait peut-être bon d'imprimer cette étiquette, histoire de ne pas vous perdre car quand on va boire un verre, si ça s'trouve on est déjà en piste et on le sait même pas...

jeudi 18 décembre 2008

Vive LaCarène

P'tit coup de pub pour LaCarène avec 1 extrait du concert de The Dø (enregistré comme les ados avec un portable, mais si vous avez de bonnes enceintes, vous pourrez profitez d'un son correct, alors imaginez en vrai !!!) parce que cest trop fort, leur son est vraiment bon, alors allez-y, allez voir des concerts ! Celui de The Dø, mardi soir était vraiment excellent, à 3 sur scène ça déménage (je sais l'extrait est plutot cool, mais j'y avais de tout) ! Tous leurs morceaux sont réarrangés, c'était vraiment un excellent concert, avec des accents Ez3kielliens ou Pink Floydiens même parfois. J'vous les conseille tout comme Ez3kiel, JMPZ, Electric Bazar C°, Red Cardell ou The Craftmen Club tous vus sur scène à La Carène, Excellent !!!




Et pour ceux qui ne connaissent pas The Dø :


La Bretagne et les Bretons

Merci Colin pour cet envoi :


mardi 16 décembre 2008

Le retour du Quizz

Ça y est la date du prochain quizz à l'Escale est fixée ; il aura lieu le vendredi 2 janvier 2009 (histoire de bien commencer l'année), à 18h30 histoire de jouer longtemps. Nous ferons une première partie à l'apéro, avant faire une pause casse-croûte vers 20h30-21h. Pensez à prévenir Jean-René, le patron du bistrot, qu'il sache quelle quantité prévoir pour la collation.




lundi 15 décembre 2008

Encore un truc ressorti des cartons.

Y'a une dizaines d'années, Avec JMaille nous avions écrit un p'tit roman photo pour délirer lors de la crémaillère de Laurence et Bernard. Pour mieux l'apprécier quelques renseignements : nous avions tous passés un week-end dans la barraque que je louais sur l'Île de Sein et Bernard (Kerd... un nom de plougastelen quoi) travaille dans les serres de tomates à Plougastel.


Noël

Pour commencer cette semaine, le jour de la naissance du Christ approchant voici une playlist spéciale Noël, du coup, j'archive la dernière.

jeudi 11 décembre 2008

Égérie


égérie : n. f. Litt. Inspiratrice d’un artiste, d’un poète, d’un homme politique. Juliette Drouet, l’égérie de Victor Hugo.

Égérie : dans la myth. romaine, nymphe qui prodiguait ses conseils au roi Numa pour l’organisation de la vie religieuse.

nymphe : n. f. 1. MYTH Divinité subalterne des bois, des montagnes, des eaux, dans la mythologie gréco-romaine. Les naïades, nymphes des ruisseaux et des fontaines, les oréades, nymphes des montagnes, les hyades et les hamadryades, nymphes des forêts.
2. Fig. Jeune fille bien faite.
3. ENTOM Deuxième état larvaire, entre la larve et l’imago, des insectes à métamorphose, caractérisé par des ébauches alaires visibles.
4. (Plur.) ANAT Petites lèvres de la vulve.


muse : n. f. 1. (Parfois avec une majuscule.) La Muse, les Muses: la poésie. ¶ Litt., plaisant - Taquiner la Muse: composer à l’occasion des poèmes, par divertissement.
2. (Avec une minuscule.) Vieilli - Femme qui inspire un poète, un artiste.

If - Rudyard Kipling (1910)

If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you.
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting.
Or being lied about, don't deal in lies,
Or being hated, don't give way to hating,
And yet don't look too good, nor talk too wise:

If you can dream -and not make dreams your master
If you can think -and not make thoughts your aim
If you can meet Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you've spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools.
Or watch the things you gave your life to broken,
And stoop and build'em up with worn-out tools:

If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: "Hold on!"

If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings -nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute,
With sixty seconds' worth of distance run.
Yours is the Earth and everything that's in it,
And -which is more- you'll be a Man, my son!
tiré de "Tu seras un homme mon fils" suivi de "Lettres à son fils" de Rudyard Kipling, éditions mille et une nuits, ISBN 2-84205-332-X

Si : Tu seras un homme, mon fils Traduction d'André Maurois (1918)
Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.
tiré de Si : Tu seras un homme, mon fils de Guillaume Reynard, éditions Flammarion, ISBN 2-08160952-5

Cadeau de Noël

C'est bientôt Noël, il est grand temps de penser à vos cadeaux, voici une idée pour ceux qui en manquerait, ça va faire fureur : La Wii en Lego :




PS : Jean L'Escargot pour faire écho à ta playlist Birkin-Gainsbourg, voici une nouvelle playlist avec une reprise de "La Ballade de Melody Nelson" par Miossec. En attendant la semaine prochaine pour mettre en ligne une playlist spéciale Noël.

lundi 8 décembre 2008

Un peu de poésie dans un monde de brut

Le Pélerin

Égaré sous les astres, observant les phalènes,
Voyageur insouciant sans amour ni haine
Profitant des rencontres, magiques ou plus vilaines
Ce parcours erratique plein de joies et de peines,
Loin de la ligne droite transcrit une vie humaine.

Effleurant, caressant, plutôt que pénétrant
Des profonds sentiments parfois se protégeant,
Ce pèlerin,tous les jours, un peu plus en apprend.
Construisant son bonheur des plus petits instants

Il pansera ses plaies, s'en remettant aux vents.

Jean Six-Montagnes (1972 - ?)
Aux arbres

Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous! - vous m'avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m'occupent tout un jour.
La contemplation m'emplit le cœur d'amour.
Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
Avec ces mots que dit l'esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l'œil dans l'herbe profonde,
L'étude d'un atome et l'étude du monde.
Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
Arbres, vous m'avez vu fuir l'homme et chercher Dieu !
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s'élance,
Et je suis plein d'oubli comme vous de silence!
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, - je vous atteste, ô bois aimés du ciel ! -
J'ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon cœur est encor tel que le fit ma mère !

Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
Ravins où l'on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives !
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu'un de grand qui m'écoute et qui m'aime !
Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparait,
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt! c'est dans votre ombre et dans votre mystère,
C'est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m'endormirai.

Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations)
Les arbres ...

C'est qu'ils portent en eux, les arbres fraternels,

Tous les débris épars de l'humanité morte
Qui flotte dans leur sève et, de la terre, apporte
A leurs vivants rameaux ses aspects éternels.

Et, tandis qu'affranchis par les métamorphoses,
Les corps brisent enfin leur moule passager,
L'Esprit demeure et semble à jamais se figer
Dans l'immobilité symbolique des choses.

Armand SILVESTRE (1837-1901)

vendredi 5 décembre 2008

Nouvelle playlist à découvrir

Pour ceux qui ne sauraient pas quoi écouter ce week-end, voici une nouvelle sélection de pistes musicales (dans la ziq du moment). Attention Ô âmes sensibles, y'a du gros, du gras, du velu, avec des poils (j'pense aux Amis d'ta femme). Je rajoute l'ancienne liste là-dessous, pour ceux qui voudrait la réécouter.



À consommer sans modération

Pour les fana. d'extraits vidéos, rendez-vous sur le blog de JeanlEscargot, mais je me devais de participer avec 3 extraits de ce chef-d'œuvre qu'est Un Singe en hiver, à voir et revoir sans modération.


mercredi 3 décembre 2008

Semaine culturelle bis.

Pour ceux qui aurait apprécier Pacific 231, voici un vieux film primé à Cannes illustrant particulièrement bien l'oeuvre.



Sinon petite démo de création, ou comment à partir de ça :


en passant par là :


on arrive à ça :

Et pour rester dans la culture, un morceau de Jean Yanne s'intitulant Camille je vous laisse découvrir.

lundi 1 décembre 2008

Début de semaine culturel

Pour commencer cette semaine, un peu de culture dans ce monde de brutes, voici tout d'abord un poème symphonique d'Arthur Honegger intitulé Pacific 231.
Ce poème décrit le voyage et les efforts d'une locomotive mythique, la Pacific 231, depuis son départ dans les vapeurs de la gare jusqu'à son arrêt complet dans une autre gare en passant par les différents rythmes de son voyage à travers plaines collines...

Voici ensuite un tableau de Max Ernst que j'ai toujours bien aimé, si vous pouviez me laisser quelques commentaires, je serai curieux de savoir ce qu'il représente pour vous.


P.S. : si vous désirez connaître les réponses à la devinette sur le Christ et au microQuizz ciné rendez-vous dans les commentaires de ces messages (à noter que si ça vous intéresse, ce quizz à fait des émules, voici celui de Momo, celui de Yannosh' j'vousl'met dès que j'ai son adresse).

C'est Lundi...

C'est lundi donc, alors spéciale dédicace à Yannosh (et Momo car j'la connais pas depuis longtemps, mais je suis sur qu'elle aime bien cette chanson).


Et sinon juste une petite photo assez géniale, si quelqu'un peut m'expliquer comment ça marche j'suis preneur (merci à Martine, pas Martine à la plage, une autre pour la photo). Si vous n'me croyez pas que c'est génial, reculez d'environ 5 mètres en regardant votre écran.